L’Aube qui me couronne
L’Aube qui me couronne
Quand j’ouvre mes yeux ivres d’émoi,
Je ne vois que ton visage souverain,
Depuis que ton souffle effleura ma soie,
Le monde s’efface, et je perds mon chemin.
C’est comme un rêve où l’aube se prolonge,
Ton ombre dans l’air scintille et se fond,
Surgissant, douce étoile que la brume allonge,
Parée d’un éclat que nul ciel ne confond.
Ô toi, lumière qui embrase mes aurores,
Rose éclose au jardin des songes sacrés,
Dans ton parfum l’âme s’évapore,
Comme une prière au vent sucrée.
L’amour nourrit l’âme et l’élève aux cimes,
Comme l’eau s’offre aux lèvres du désert,
Sans lui, tout s’éteint, même la rime,
Et la vie se fane en un souffle amer.
Aucun empire, aucun trône, aucune chapelle,
Ne souffre que l’âme devienne flamme rebelle,
Car l’esprit qui s’embrase ose défier
Les chaînes d’ombre qu’on veut lui lier.
Et moi, tant que ton regard m’enchaîne,
La poésie ruisselle au fil de mes veines,
Car sans ton amour, l’univers chancelle,
Et ma plume se meurt, orpheline et frêle.
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