L’Abyssale éclatante

 



L’Abyssale éclatante

Lorsque les voiles de l’univers s’effilochent autour d’elle,

Elle ne chancelle pas, au contraire, elle se drape de sa lucidité lunaire.

Elle murmure aux abîmes : pourquoi cette vertigineuse incandescence,

Pourquoi cette nuit qui se fait miroir de l’infini ?

Et dans le silence sidéral, plus profond que tout éther,

Une voix cristalline lui souffle, je t’extrais de ce qui n’appartient pas à ton souffle.


Ses liens, naguère chaînes d’ombre et de verre polychrome,

Se dissolvent dans l’opalescence de son éveil intérieur.

Elle croyait errer dans la vie, mais elle dansait dans ses fulgurances,

Et l’Abîme, souverain discret, sculptait son essence avec une lente majesté.


Il la plaça dans un sanctuaire où l’ombre se fait or,

Non pour l’effacer, mais pour révéler le feu latent de son éclat.

Elle, mosaïque fractale de cicatrices et de lumière,

Se vit métamorphosée par le souffle alchimique de l’éther.


Chaque perte devint incision précieuse, fine et altière,

Un scalpel de lumière, révélant le secret de ses abysses.

Et elle comprit, sous la douleur qui irradiait comme un astre criblé de rayons,

Que le silence est un maître souverain qui enseigne la quintessence.


On aurait pu la croire brisée, mais elle s’érigeait comme un cristal de mercure,

Le monde la fuyait, mais ses propres forces la tenaient éveillée.

Une voix sourde dans le creux des étoiles lui disait :

« Ce que tu pleures n’a jamais été destiné à t’anéantir, mais à t’élever ». 


Le dépouillement est une symphonie de l’abîme et du lumineux,

Une épreuve où le vide devient un manteau de lumière stellaire.

Il cisèle, il retire, il brûle et transforme avec une grâce infinie,

Pour extirper ce qui éparpillait la précieuse harmonie de son cœur.


Et lorsque tout repère s’évanouissait sous ses pieds,

Elle retrouvait l’éclat de sa destinée comme un joyau sidéral.

Ce qu’elle croyait fin, s’avérait aurore d’un nouveau firmament,

Ce qu’elle pensait vide, se révélait quintessence d’un art sublimé.


Oui, l’Abîme la gardait pour qu’elle se réinvente,

Il taisait la clameur du monde pour qu’elle respire le souffle pur de sa propre lumière.

Il ne punit pas, il élève, il transcende et révèle,

Pour transformer chaque précipice insondable en un sanctuaire d’âme.


De son isolement surgit un havre aux éclats de cristal et d’opale,

Où elle réapprend à renaître et à exulter dans la plénitude du possible.

Et dans cette profondeur éclatante, dans cette clarté abyssale,

Elle referme son poème comme une constellation en joyaux filigranés.


Chaque mot devient refuge, chaque souffle, éclat de diamant,

Et dans les abîmes lumineux, son esprit se déploie en aurore infinie.

Elle rend grâce à la force qui murmure dans son cœur,

Pour ce don sacré qui métamorphose l’ombre en flamme et en ardeur.

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Commentaires

Allison a dit…
Bonjour, je ne savais pas où écrire...
Je vais déménager le 1er octobre donc j'ai beaucoup à faire,
je serai moins présente sur le net.
Merci beaucoup pour vos gentils poemes.
Bisous
Allison
Eukel a dit…
Amigo, es muy interesante la manera que muestras la transformación interior, donde parece hacer una coreografía el abismo con la luz. Del dolor a veces suele surgir la fuerza y ésta puede ser arrolladora y así lo interior, lo propio, puede elevarse dejando abajo el sufrimiento.
Me ha gustado mucho el juego de contraste entre sombra y brillo, eso lo encuentro de manera permanente entre tus versos y está bellamente logrado y muy bien expuesto. La resolución general en un acto de renacer en tu poema resulta inspirador.
Te envío un gran abrazo.
Maria Rodrigues a dit…
Bonjour Régis,
Vos mots sont si beaux, créant un poème créatif, inspiré et merveilleux ❤️
Vos images sont fantastiques !
Bisous, Maria

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