Les Visions Évanescentes

 

Les Visions Évanescentes

Dans le calme d'un rêve séculaire, 

Quand je ferme les yeux, je contemple, 

Un univers serein, paisible, légendaire, 

Où toute pensée douce se développe sans exemple.

Les émotions affleurent en caresse subtile, 

Des instants de nostalgie doucement réapparaissent, 

Quand la quiétude dansait avec une grâce si fragile, 

Et mon cœur jadis tressaillait avec délicatesse.

Il te parle, je le sais, il t'effleure avec tendresse, 

Quand l'art refaçonnait le monde en teintes pastelles, 

Les nuances qui chantaient à notre souche d'allégresse, 

Sont les voix qu'en silence, nous appelions telles.

Ouvre tes paupières en une douceur infinie, 

Découvre la toile de l'aube naissante, 

Le monde infiniment beau, par essence bénie, 

À chaque souffle, un instant d'émerveillement saisissante.

L'art n'a point changé, mais nos âmes en parade, 

Emportées par le cours éphémère et fugace, 

Nous feignons l'éveil et notre ardeur bravade, 

Brûle en secret d'un désir sincère et tenace.

Sur le mur, un tableau d'éloquence suspendu, 

Illustrant un monde où le temps s'évapore, 

Chaque coup de pinceau, un rêve éperdu, 

Révèle une harmonie que l'âme implore.

Fermons nos yeux pour retrouver l'émeraude, 

Ce trésor que l'on croit à jamais disparu, 

La pureté d'un temps enchanté, en ode, 

Que de nos souvenirs renaît l'absolu.