Les Ailes de l'inconnu d'un Amour au crépuscule

 

Les Ailes de l'inconnu d'un Amour au crépuscule  

Dans l'ombre vespérale d'une soirée si funèbre, 

Ma tête s'incline sur le grimoire énigmatique, 

L'oubli des doctrines, des secrets d'un autre siècle, 

Soudain l'air s'emplit d'une lueur luminescente, magnifique.

Un oiseau vigoureux s'élance vers l'azur, 

Ses ailes s'étendent, le zéphyr devient augure, 

Intrépide, il vole vers les rives empyrées, 

Porté par sa foi, son être est libéré.

À ma fenêtre repose le corbeau sibyllin, 

Ses yeux sont des gouffres de rêves orphelins, 

L'ombre de la lampe sur le sol se projette, 

Un mystère enveloppe chaque repli, chaque facette.

Pour charmer l'ennui, une plume s'enchante, 

La poétesse dessine les mots en consonances, 

Libres comme l'oiseau, ils volent, virevoltent, 

Emportés par le vent des songes, ils s'exaltent.

Ô corbeau, mon énigmatique amant, 

Sous ton regard, je sombre tendrement, 

Ton plumage noir, velours de mes rêves, 

Éveille en moi des sentiments sans trêve.

Ensemble, nous oublions nos peines séculaires, 

Élevés par le chant du vent et des pensées, 

Dans l'étreinte de l'air pur, nous nous envolerons, 

Vers d'autres horizons, où la paix nous attend, clamons.

Main dans la plume et cœur battant à l'unisson, 

Nous étreignons l'éternité avec passion, 

Dans le crépuscule naissant, nos âmes s'unissent, 

Et dans l'infini, notre amour se fortifie et fleurit.

Sous le voile de la nuit, notre amour se déploie, 

Comme un astre scintillant dans l'éther, il se noie, 

Chérissant chaque souffle, chaque caresse, 

Nous devenons éternels dans cette tendresse.