L'Amour Germinant dans les Sillons du Temps

 

L'Amour Germinant dans les Sillons du Temps

Sous le souffle éburné d'un mars souverain, 

Tissent des songes d’éther en matin câlin.

Sous le souffle éburné d'un mars souverain, 

La terre s’éveille, libérant son matin. 

Les ramilles fleuries, d’un charme serein, 

Les floraisons s’épanouissent en opulence, 

Portant sur leurs ailes la clarté d’une danse. 

Les cœurs s’entrelacent comme lierre obstiné, 

Gravissant les cimes d'un amour acharné.

Le zénith d’azur en sa toile lumineuse, 

Peint des fresques d'espoir et d'ardeur harmonieuse. 

Les oiseaux, troubadours des cieux apolliniens, 

Chantent l’ode d’une saison aux desseins cristallins.

O printemps, énigme aux splendeurs ineffables, 

Chaque souffle en ton sein devient ineffable. 

Les êtres s’unissent, sous tes auspices sincères, 

Aux prémices des jours pleins d’amours téméraires.

Sur l’écrin printanier, la terre s’épanche, 

D’opulentes parures que l’aquilon déploie. 

Les corolles épanouies aux teintes opalines, 

Distillent des effluves d’essences sibyllines.

Dans les haies polyphores où bruissent les ramées, 

L’amour s’insinue, en vagues embaumées. 

Chaque frondaison murmure aux cœurs exaltés, 

Les promesses d’un printemps enfin dévoilé.

Les ombelles diaprées éclatent en unisson, 

Exhalant des fragrances aux mille ovations. 

Les âmes s’entrelacent, en douce osmose, 

Sous le firmament limpide que la brise dépose.

Et dans ce tableau où règne l’efflorescence, 

Le temps suspend son pas en pleine jouvence. 

La terre féconde, mère d’éternelles merveilles, 

Offre au monde l’amour dans ses plus belles réveilles.

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