La Cathédrale Enchantée de l'Âme

 

La Cathédrale Enchantée de l'Âme

Dans la sylve impénétrable de l'âme envoûtée, 

La ronce tortueuse des émotions envoilées, 

S'élève, sauvage, en entrelacs inextricables, 

Autour des péchés secrets, en suspens insondables.

Parfois, mes émotions muent, ondoyantes, 

En sentiments sibyllins, tels des hymnes envoûtantes, 

Des chimères de l'âme, ombres déroutantes, 

Hantées, difformes, sans réponse éclatante.

Mais toi, en désespoir de cause ardente, 

Tu t'es aventuré dans l'imbroglio, incandescent, 

Brisant le nœud de ma prose insistante, 

Cherchant l'entrée de mon esprit, éveil iridescent.

Entre dans la brume de mon abîme étincelant, 

Plus profond que l'ossature qui me tient, fulgurant, 

Contemple les mystères, astres scintillants, 

Comme les gemmes cachées d'un ruisseau languissant.

Dans les abysses insondables de mon être, infini, 

Où les secrets se mêlent à l'incommensurable, béni, 

Émerge la lumière, spectre ineffable, 

Enflamme les ombres de mon esprit, ineffable.