La plume et l'encrier, L'odyssée égarée

 



La plume et l'encrier, L'odyssée égarée


Parfois, l'encrier cherche sa muse égarée, 

Les mots s'envolent, libérant les pensées enchantées. 
La journée s'annonçait sous un éclat doré, 
Ce matin-là, l'encre et la plume se sont enlacées.

Les heures ont passé, la plume a doucement disparu, 
Quand le soir est tombé, l'encrier s'est asséché, dépourvu. 
L'union s'est brisée, il n'y a pas si longtemps, 
Comme une brume fugace, tout s'est envolé au vent.

Ce stylet que l'encrier ne pouvait plus trouver, 
Devint un fardeau lourd, difficile à porter. 
Dans l'écritoire, l'amour s'était ancré, 
Souvent, il est vrai, l'encrier l'a maltraitée.

Il croyait naïvement que sa muse reviendrait, 
Trop fier, il n'a pas su préserver ce lien secret. 
Elle est partie, lassée de ses excès et récits, 
Dans le silence d'un soir de novembre, elle a cessé.

Il voudrait écrire, supplier sa muse de rester, 
Mais ses pensées le condamnent à l'éternité. 
Elle est perdue, mais l'encrier combat le temps infini, 
Qu'importe le froid, il résiste aux marées et à la pluie.

Pour effacer remords et regrets de sa mémoire, 
Et ranimer l'amour entre l'encrier et l'espoir. 
Bien que souvent obscur, l'écritoire aime cette dualité, 
L'espoir est comme l'Eden dans la nuit illuminée.

Dans l'éclat d'une aube nouvelle, l'encrier renaîtra, 
Porté par des rêves tissés de lumière et d'espoir. 
Muse et écritoire, unis comme des flambeaux, 
Écriront ensemble une nouvelle histoire, sans larmes ni maux.

Et quand les étoiles dans leurs reflets se verront, 
Que le passé deviendra un lointain souvenir, 
L'encrier et sa muse, une symphonie composeront, 
Dans l'harmonie retrouvée, enfin ils revivront.



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